Le Potentiel: « Evaluation de la CENI : une fuite en avant »

Des membres du bureau de la Ceni le 9/12/2011 à Kinshasa, lors de la publication finale des résultats provisoire de la présidentielle de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse de mercredi 11 avril 2012

Les journaux parus ce matin à Kinshasa reviennent pour la plupart sur l’évaluation de la Commission électorale nationale indépendante.

Le Potentiel: « Evaluation de la CENI : une fuite en avant »

Selon ce journal, le public s’attendait au grand déballage de ce qu’a été le processus électoral tel que piloté par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En lieu et place: un simple exercice interne de routine consistant en un passage à revue des activités. Pour ce journal, cela prend les allures d’une fuite en avant pour occulter toutes les graves irrégularités et autres ratés ayant émaillé le double scrutin du 28 novembre 2011.

Fallait-il auditer ou évaluer la prestation de la CENI, s’interroge le confrère. La question taraude les esprits, pense ce journal. Surtout ceux qui apprennent qu’un atelier a été ouvert pour évaluer le travail à mi-parcours effectué par l’organe chargé d’organiser les élections. Tous s’accordent pour reconnaître que ce qui était attendu c’était un audit en bonne et due forme et non un exercice interne de routine, renchérit le potentiel.

La prospérité fait une autre lecture de cet atelier et titre : « CENI : Ngoy Mulunda pour une évaluation sans complaisance ! »

Pour ce quotidien, le go sur l’atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2011-2013 a été donné hier mardi, 10 avril dernier, au siège même de la Commission Electorale Nationale Indépendante. On peut lire dans ces colonnes, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda est monté sur ses quatre chevaux, pour inviter les participants, constitués des membres de partis politiques, de la société civile, des experts de la CENI, ceux de la division électorale de la Monusco et d’autres experts internationaux en la matière, « à faire un travail sans complaisance qui puisse déboucher sur des recommandations pertinentes et justes, pour que les failles enregistrées ça et là, lors des scrutins passés, ne puissent plus jamais se reproduire ».

Forum des As : « Une cabale pour réduire le nombre de députés du palu »

Forum des As pense que le parti du patriarche Antoine Gizenga Fundji risque de passer des moments difficiles après la controverse autour du poste de premier vice-président du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Alors que le parti n’arrive pas encore à digérer la perte du poste de 1er vice-président du bureau définitif de la chambre basse, voilà qu’un autre coup politique portant la signature de quelques alliés politiques serait déjà en gestation dans certains milieux politiques jugés proches de la Majorité présidentielle, renseigne ce quotidien. Ce qui tendrait à accréditer la thèse selon laquelle le parti de «Yandi ve» serait dans le collimateur des «frères ennemis» au sein de la famille politique du chef de l’Etat au moment, comme par hasard, de grands enjeux qui pointent à l’horizon.

L’Observateur : « Mme Chalupa demande la libération de son mari »

Au cours d’une tribune libre organisée par l’ONG La Voix des sans voix, signale L’Observateur, Mme Chalupa Mireille Akiama, épouse du député honoraire Chalupa réclame à cor et à cri la libération de son mari, arrêté depuis lundi 28 janvier 2012. Il est actuellement en détention provisoire au Centre pénitentiaire et de rééducation de Makala, ex-prison centrale de Makala, il y a plus de trois mois.

Selon Mme Chalupa, on a reproché à son époux le faux et l’usage de faux, disposant de deux passeports : portugais et congolais. Elle a dit sans ambages, que le député honoraire Chalupa est bel bien Congolais. Il ne détient qu’un seul passeport congolais.

Né en 1948, dans la ville d’Uvira, dans la province du Nord-Kivu, ses grands-parents et ses parents sont également nés en République démocratique du Congo, a-t-elle martelé. Elle a poursuivi en soulignant que la justice portugaise et burundaise ont nié sa nationalité, à part la loi congolaise qui la lui a reconnue. C’est dans ce contexte bien précis qu’il a été élu député national en 2006 et s’est retrouvé candidat malheureux en 2011. C’est tout simplement à cause de sa peau que son mari connaît actuellement des démêlées avec la justice, a-t-elle conclu.