L’observateur : «Majorité et opposition, unies dans la défaite»

De droite à gauche, le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda et son vice, Jacques Djoli le 6/12/2011 à Kinshasa, lords de la publication des résultats partiels de la présidentielle de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDe droite à gauche, le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda et son vice, Jacques Djoli le 6/12/2011 à Kinshasa, lords de la publication des résultats partiels de la présidentielle de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

De droite à gauche, le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda et son vice, Jacques Djoli le 6/12/2011 à Kinshasa, lords de la publication des résultats partiels de la présidentielle de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse du lundi 23 janvier

L’éditorialiste de L’observateur qui signe: «Majorité et opposition, unies dans la défaite»Sous la pression et l’aigreur bruyante des candidats non élus, aussi bien de la majorité que de l’opposition, toutes les lignes de démarcation politiques volent petit à petit en éclat. Pour l’Observateur, on ne le savait peut être pas, mais c’est ainsi.

Beaucoup de prétendants, surtout dans ce pays aux traditions politiques brouillées, ne conçoivent pas qu’ils ne puissent pas ne pas être élus députés. S’ils ne le sont pas, c’est qu’il y a eu nécessairement bourrage des urnes, clament-t-ils partout.

A ce point, de plus en plus des gens dans l’opinion s’interrogent: «Ne serait-il pas par le bourrage des urnes qu’eux-mêmes ont été élus hier députés à l’Assemblée nationale ? Ce serait donc eux qui sont à l’origine de cette pratique de bourrage des urnes qui cette fois ne leur a pas porté bonheur

A lire aussi dans L’Observateur, ce titre relatif aux élections législatives au Kasaï-Oriental. Des candidats députés nationaux du territoire de Kabinda, dans une lettre adressée au bureau de la Ceni, dénoncent la fraude et contestent les résultats affichés. Et ils ont  joint leurs voix à celles des témoins en vue de constater des manquements graves.

La Prospérité titre: «Pression sur Ngoy Mulund. Majorité et Opposition au banc des accusés ! » Le quotidien explique qu’ayant eu vent du vote-sanction du peuple et ce, à travers l’ensemble du pays, la machine de la corruption en aval s’est mise, depuis, en branle. Cette puissante et cynique machine aurait impliqué, pour plus de succès, les Gouverneurs de province qui, usant de tous les moyens à leur disposition, ont mis à l’aise mais également mal à l’aise, les responsables des CLCR.

Il était question, pour le journal, semble-t-il, de manipuler à souhait des résultats des urnes en vue de proclamer les candidats de leurs obédiences. Point n’est besoin de dire clairement qu’il s’agit d’une stratégie des ‘‘hommes forts’’ du pouvoir, laquelle serait élaborée à l’issue d’une messe obscure dite dans la ville haute.

«Daniel Ngoy Mulunda n’a-t-il pas dénoncé maintes fois, la présence des ministres, agents de sécurité et autres dignitaires du régime dans les CLCR ?», s’interroge le journal !

A ce sujet, L’Avenir titre: «Processus électoral : Bouc émissaire, Ngoy Mulunda ne mérite pas de porter seul le chapeau des dérives de la MP»

Des bruits persistants font état des pressions que subirait le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda ; des pressions émanant de toute part de la Majorité tout comme de l’Opposition, selon le quotidien.

Le Potentiel s’intéresse à un autre sujet d’actualité: «Face à des rumeurs persistantes :  J. Kabila doit rompre le silence» La radio trottoir tourne à plein rendement.

Face au silence du président de la République depuis un bon moment des rumeurs des plus invraisemblables font le tour du pays autour de sa personnalité. Pour couper court à toutes ces rumeurs, et en sa qualité de président de la République démocratique du Congo, poursuit le journal, il lui revient maintenant de rompre le silence.