Le report de la publication des résultats des législatifs fait le gros titre des journaux parus, ce jeudi 19 janvier, à Kinshasa.
La Prospérité annonce: «Résultats des législatives 2011 / Ceni : la suite de la publication reportée ! » Initialement prévue pour le 18 janvier 2012, la suite de la publication des résultats provisoires des législatives 2011 a été reportée à une date ultérieure, rapporte le quotidien.
Raison avancée, selon des sources proches du bureau de la Ceni, contactées par le journal, l’absence, à Kinshasa, des missions de supervision déployées à l’intérieur du pays, particulièrement dans les Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) qui n’ont pas encore achevé leurs travaux.
Le Potentiel abonde dans le même sens, indiquant que les électeurs congolais doivent encore prendre leur mal en patience. Les noms de 449 candidats députés élus des provinces ne leur ont pas été révélés, mercredi, comme initialement prévu, poursuit le journal.
«Résultats des élections 2011 : tous embarrassés ! », signe le Potentiel, pour qui tout se déroule comme si l’on sonnait déjà le tocsin. Les contestations ou réclamations, c’est selon, fusent de partout.
Des partis politiques aux églises en passant par des plates-formes politiques, poursuit le journal, la société civile, les missions d’observations, les organisations internationales, les partenaires étrangers, jamais des élections en RDC n’ont bénéficié d’autant de «publicité» hautement gratuite que celles de 2011.
Pour le tabloïd kinois, la saga électorale en RDC n’a pas encore fini de livrer ses surprises. Elle est si fertile en rebondissements que l’on s’interroge sur ce que nous réserve demain…… Conclut le quotidien !
Sur un autre chapitre, l’éditorialiste de L’Observateur choisit de s’interroger ce matin : «Kuluna, pourquoi ce laxisme ? » Le chef de l’Etat est de moins en moins visible depuis son dernier voyage au Bas-Fleuve, dans la province du Bas-Congo. Mais en attendant, à Kinshasa le phénomène Kuluna prend de plus en plus de l’ampleur. Sans aucune réaction des autorités qui semblent tétanisées, écrit-il.
Certains de ces marginaux ont «tranché à la machette, la main d’un officier de police, assassiné un policier à Bumbu sans que cela ne prête à conséquence. Ne parlons pas de paisibles citoyens qui sont rackettés chaque jour qui passe sans que rien ne bouge», poursuit le journal.
Aussi à lire dans les colonnes de L’Observateur, ce titre : «Réclamant des arriérés de salaire de 5 mois, les travailleurs de la Miba en grève sèche ! » Présentement, poursuit le journal, les travailleurs de la Miba, furieux d’avoir passé les fêtes de fin d’année sans sou, font une véritable chasse à l’homme. Ils s’en prennent à leurs collègues qui refusent de respecter à la lettre le mot d’ordre de grève.
Il est donc de bon aloi que le gouvernement prenne ses responsabilités pour arrêter la balle au bond, en calmant les esprits surchauffés. Et le plutôt serait le mieux, conclut le quotidien.