Le Potentiel : «La requête de Vital Kamerhe recevable mais non fondée»

 

Des opposants congolais le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa, lors d’une réunion contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDes opposants congolais le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa, lors d’une réunion contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Des opposants congolais le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa, lors d’une réunion contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse de vendredi 16 décembre 2011

 Le Potentiel titre en une sur le recours en annulation du scrutin présidentiel du 28 novembre introduit à la Coursuprême de justice par le candidat Vital Kamerhe. Le Potentiel se demande s’il s’agit d’un coup de théâtre, d’autant plus que la première audience s’est clôturée hier sur une note négative.

La raison, selon les avocats de la partie requérante, cité par le confrère, est quela Couraurait fait une interprétation sélective de l’article 74 dela Loiélectorale. Par contre, le ministère public a pour sa part jugé la requête de Vital Kamerhe recevable dans la forme mais non fondée.

L’Avenir attend le verdict de cette affaire ce vendredi. Le confrère s’est particulièrement intéressé à la démarche qu’a entreprise l’ex-président de l’Assemblée nationale, et constate que l’Opposition congolaise ne parvient pas à s’accorder quant à la démarche à entreprendre en vue de la contestation des résultats des élections du 28 novembre 2011.

Le constat du journal semble être évident lorsque Mbusa Nyamwisi, Léon Kengo et Adam Bombole exigent l’annulation des élections en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale, tandis qu’Etienne Tshisekedi dit avoir remporté les élections et ne voit pas pourquoi elles devront être annulées.

Quelques titres de la presse africaine commentent également cette affaire judiciaire. Le portail africain d’informations afrik.com constate aussi que l’opposition est divisée sur la stratégie à adopter.

L’Observateur Paalga du Burkina Faso soutient qu’un désastreux bras de fer se profile en RDC. Et pour cause, explique le confrère, le problème existe à un autre niveau : « celui de tout un pays désormais divisé en deux camps opposés qui se regardent en chiens de faïence. Le burkinabè fait écho des congolais modérés qui, pensant que, à supposer que Kabila ait gagné les élections, il ne peut pas les avoir remportées avec pareille aisance face à un Tshisekedi qui a de l’envergure, compte tout de même un électorat certain et a réussi la prouesse de faire de Kinshasa le bastion de ses fidèles. »

Et dans sa conclusion, L’Observateur burkinabè constate une formule à maintes reprises vérifiée qui se confirme une fois de plus en terre africaine : élections d’importance dont on retranche la crédibilité en y multipliant les fraudes égalent rejet collectif qui précipite un pays dans le gouffre de la violence et de la désolation. A éviter absolument, recommande ce journal.