center,]Revue de presse de jeudi 24 novembre 2011
La Prospérité annonce à la une de sa parution de ce matin que la Ceni réfute les allégations de tricherie que l’opposition impute à la Commission électorale nationale indépendate (Ceni).
La consœur indique que c’est Daniel Ngoy Mulunda, lui-même qui l’a souligné avec force au cours du point de presse organisé hier, au siège de son institution. Selon lui, “il n’y a pas de bureaux de vote fictifs”, mais plutôt des bureaux de vote mal localisés.
Ce faisant, note le quotidien, il n’y a plus de doute que le 28 novembre prochain, le peuple congolais accomplisse son devoir civique par le vote.
L’Avenir indique que le pasteur Daniel Ngoy Mulunda a dit que son institution ne va pas hésiter de fermer tous les bureaux de vote où seront constatés des troubles et des actes destinés à discréditer le processus électoral.
Cependant, répondant aux allégations portant sur l’existence des bureaux fictifs, un mot qui sonne très mal dans les oreilles du pasteur, le président de la Ceni a dit que son institution n’a pas l’intention de tricher.
Le Potentiel rapporte que la Ceni s’est expliqué, à propos des bureaux fictifs.
D’après les explications que donne le confrère, il y a ce rappel qu’a fait le président de la Ceni :
«Lors de la révision du fichier électoral, les électeurs choisissaient leur site de vote et chaque site choisi était imprimé sur la carte d’électeur», dixit Daniel Ngoy Mulunda in Le Potentiel.
Le Phare estime que le président du bureau de la Ceni ne convainc personne lorsqu’il tente de justifier l’existence des bureaux fictifs par des changements d’adresse d’écoles ou des sites retenus pour les bureaux de vote.
Il devrait dire aux Congolais, commente-t-il, à quel moment s’était fait l’opération de repérage de ces écoles et sites, car il s’avère, après vérification, que certaines écoles reprises dans la cartographie de la Ceni ont cessé d’exister il y a deux années ou plus.
Si la Ceni avait réellement procédé aux vérifications d’usage avant de sortir sa cartographie, elle aurait certainement évité aux électeurs, aux candidats et aux partis politiques, les désagréments des vaines recherches de certains de ses bureaux de vote.
Dans la presse étrangère, Le Pays du Burkina Faso constate que c’est indigne d’une nation civilisée dont le toponyme a fait de la “démocratie” un axe fondamental de gouvernance.
En tout cas, écrit le confrère Burkinabè, “au regard de tout ce qui précède, il n’est pas exagéré de dire que les élections en RD Congo ressemblent à un amas d’explosifs qui, s’il n’est pas désamorcé, risque de plonger le pays dans un nouveau cycle de violences“.
De toute façon, ce serait à son honneur si la classe politique congolaise nous surprend agréablement par sa sagesse et sa grande maturité d’esprit. Mais en attendant, nous disons : “attention, danger !”, prévient Le Pays.
Campagne électorale à présent, L’Observateur constate qu’il ne reste que 4 jours pour les élections.
Pour le confrère, l’opposition a joué son rôle de pourfendeur critiquant l’action du président Kabila, tirant à boulets rouges sur tout ce qui bouge, au nom de la démocratie.
Quant au président, candidat à sa propre succession, ce deuxième exercice après 2006, pense L’Observateur, aura été une bonne chose parce qu’il lui aura permis de rencontrer réellement la base.
Le Potentiel note qu’à 2 jours de la fin de la campagne, c’est le quarté «Kabila-Tshisekedi-Kamerhe-Kengo» qui dévale toutes les pentes, mettant sens dessus-dessous toutes les provinces.
Les actions s’enchainent, se déchainent, s’entrecoupent même avec la présence de plusieurs candidats dans une même ville. C’est le cas de Kabila et Tshisekedi à Goma et à Butembo.
Parlant des soutiens, L’Avenir constate que Bemba ne soutiendra aucun candidat de l’opposition. Il s’agit d’une “décision égoïste”, note le confrère.
Et donc, l’effet Bemba tel qu’attendu de tout le monde, n’aura pas lieu pour cette législature, le chairman se contentant tout simplement de demander aux militants de voter le candidat pour lequel le programme reflète la vision d’un Congo plus beau qu’avant.
La Prospérité semble être plus tendre, en indiquant que le choix est difficile pour Bemba, d’autant plus qu’il a en face de lui Kamhere, Kengo et Etienne Tshisekedi.
Le Phare s’intéresse à la tournée d’Etienne Tshisekedi et constate qu’après Mbandaka et Gemena : Tshisekedi était hier à Mbuji-Mayi, où tout était à l’arrêt.
Fortement ému par cette foule en liesse, Etienne Tshisekedi n’a pas pu parler suite au débordement populaire.
Il a tout simplement remercié et rendu hommage à l’assistance avant de présenter les candidats députés de l’UDPS.