Le Potentiel: "la CENI réceptionne quatre hélicoptères"

Enseigne de la Ceni. Radio Okapi/ Ph. John BompengoEnseigne de la Ceni. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Enseigne de la Ceni. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse de lundi 21 novembre 2011

Le Potentiel rapporte que la Ceni a réceptionné quatre hélicoptères du gouvernement angolais.

Selon le quotidien, l’appui logistique de la République d’Angola intervient quelques jours après la démarche effectuée, dans ce sens, par le Bureau de la Ceni auprès du pouvoir de Luanda.

L’Avenir constate que l’appui de ce pays frère à la RDC s’inscrit dans le cadre de la Communauté économique pour le développement de l’Afrique australe, la SADC.

Cependant, le confrère affirme que la Ceni a réceptionné 10 hélicoptères de l’Angola, en deux temps, d’abord 4 hélicoptères, réceptionnés le samedi , et les six autres ont été réceptionnés dimanche, 20 novembre.

Dans le même ordre d’idées, L’Observateur estime qu’avec ces hélicoptères, la Ceni sera en mesure de ramener le dernier matériel au dernier bureau de vote. Ceci grâce à la coopération sud-sud entre la RDC et l’Angola qui font partie de l’organisation sous-régionale, la SADC.

A propos des élections proprement dites, L’Avenir constate que la Ceni a trahi, et “on s’en va vers la contestation généralisée des résultats“.

La raison évoquée par le confrère est que l’institution chargée d’organiser les élections en RDC a accepté les candidatures à la députation nationale des membres du gouvernement et autres mandataires publics actifs sans démission ni mise en disponibilité de leur part.

C’est une contribution volontaire à la contestation, remarque le quotidien.

A L’Avenir de constater qu’il revenait à la Commission pilotée par Daniel Ngoy Mulunda de les déclarer inéligibles, de radier les candidatures ou d’annuler la liste du parti politique ou regroupement politique incriminé.

Pour sa part, Le Phare rapporte que des bureaux fictifs ont été décelés dans les circonscriptions électorales de Kinshasa par l’Opposition.

C’est ainsi que, note le confrère, les observateurs de l’Union européenne ont été saisis par les acteurs politiques de l’opposition regroupés autour de la candidature d’Etienne Tshisekedi.

De son côté, L’Observateur estime que les groupes armés constituent encore et toujours un obstacle à la tenue des élections.

Vous pouvez lire l’analyse faite par l’Institut congolais d’étude stratégique et environnementale.

Le Potentiel constate que les congolais vont aux élections comme des moutons que l’on mène à l’abattoir.

Et cela, faute de débat télévisé, un taux d’analphabétisme élevé,…

Et “il est curieux que la CENI ait mis sur pied un comité de sages pour gérer la période postélectorale avant de répondre à certaines inquiétudes préélectorales très sérieuses!“, s’exclame le confrère.

“Etienne Tshisekedi attaqué par les milices du PPRD”, à Kindu, la capitale provinciale du Maniema, rapporte Le Phare.

D’après le confrère, “les milices du PPRD” se sont présentées sur le lieu, dans le dessein bien arrêté d’empêcher Tshisekedi de parler. Ainsi, “les habitants de Kindu se sont levés tel un seul homme pour étouffer dans l’œuf cette tentative de perturbation du meeting en mettant les assaillants hors d’état de nuire“, commente le quotidien.

L’Observateur note modestement que ces heurts ont éclaté entre les militants de la Majorité présidentielle et de l’UDPS.

Selon le confrère, ces affrontements ont éclaté quand le cortège du candidat n° 11 s’approchait de la tribune centrale de Kasuku à Kindu où il s’est adressé à la population.

Le Potentiel présente le bilan de ces affrontements du samedi et dimanche. Selon le confrère, il a y eu plusieurs blessés, dont trois grièvement du côté de l’UDPS.

Deux membres de ce parti ont été aussi arrêtés par la Police nationale congolaise, note le journal, pour avoir endommagé un véhicule d’un membre du PPRD.

La Prospérité constate à la une qu’après Tshisekedi, c’était au tour de Kamerhe d’être agressé à Kindu toujours.