La revue de presse du vendredi 18 novembre 2011
Le Potentiel s’intéresse à la clôture de l’opération d’impression des bulletins de vote aussi bien pour la présidentielle que les législatives nationales, annoncée par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda.
D’après le quotidien, le président de la Ceni donne ces informations pour convaincre l’opinion, la classe politique et la presse que cette institution d’appui à la démocratie est fin prête pour ces scrutins.
Le Phare note au contraire que La CENI ne rassure qu’un camp. D’après ce journal, la crise de confiance entre le « pouvoir organisateur des élections » et plusieurs segments de la société congolaise est à chercher dans une large gamme de faits qui pousse des Congolais à continuer à douter de presque de tout.
En effet, poursuit le confrère, depuis que des réserves de toutes sortes sont émises au sujet des listes électorales, soupçonnées d’héberger des mineurs, des policiers, des militaires et des étrangers, la CENI a systématiquement rejeté les cas portés à sa connaissance.
L’Avenir revient sur le financement des élections et soutient que c’est un pari gagné pour le gouvernement, car, la CENI empoche la dernière tranche. D’après le quotidien, personne ne pensait que le gouvernement de la République pouvait à lui seul financer les élections présidentielle et législatives de novembre 2011. Et pourtant, à travers son budget de l’exercice 2011, il s’était engagé à financer totalement ces élections, se réjouit le confrère.
Le Phare parle ce matin de la fraude en vue et publie la déclaration de l’Association pour la promotion de la démocratie et du développement de la RDC, Aprodec, en sigle.
En fait, selon cet ONG, cité par le confrère, la firme belge s.a. Zetes porterait une responsabilité indéniable dans l’absence de fiabilité du fichier électoral de la RDC.
Ceci, poursuit le quotidien, en raison d’une part, des défaillances techniques de ses kits biométriques d’enrôlement des électeurs et d’autre part, en raison de la dissimulation de ses rapports relatifs aux opérations de nettoyage du fichier électoral (dédoublonnage) qu’elle a entamés en date du 27 juillet 2011.
D’après le journal, l’Aprodec a fait une projection sur l’ensemble de onze provinces que compte le pays et a obtenu un nombre incroyable de 9.807.883 doublons. Pourtant, la Commission électorale nationale indépendante (la Ceni) continue obstinément de faire état – à ce jour- de l’existence d’un nombre constant de 32.024.640 électeurs enrôlés, commente Le Phare.
La Prospérité , elle, se demande si c’est pour les derniers réglages avant le 28 novembre que les ambassadeurs sont attendus aujourd’hui à la CENI.