La Prospérité: "code de bonne conduite, volte-face à l’UDPS!"

center,]Revue de presse de mardi 25 octobre 2011

La Prospérité  rapporte à la “une” qu’en ce qui concerne le code de bonne conduite, il y a volte-face à l’UDPS, un parti de l’opposition qui avait finalement accepté de signer le code de bonne conduite après que la Ceni lui a accordé l’audit du fichier électoral.

Selon la consœur, “l’UDPS ne signera plus le code de bonne conduite des partis politiques, du moins, pas avant la relaxe des combattants arrêtés lors de la manifestation organisée, jeudi 20 octobre dernier à l’Hôtel des Postes, sur le Boulevard du 30 juin”.

C’est le secrétaire général de ce parti qui l’a annoncé hier soir, indique le quotidien.

Le Phare signale que cette décision est prise en réaction à ce que l’UDPS considère comme un nouveau signal négatif portant confirmation d’un processus électoral non transparent et non apaisé. Allusion faite aux militants de l’UDPS qui sont toujours incarcérés.

En prévision des élections 2011, Le Potentiel rapporte que la Ceni nomme des secrétaires exécutifs provinciaux.

Le confrère publie la liste des 11 secrétaires promus et leurs adjoints et constate, par ailleurs, que les anciens secrétaires exécutifs provinciaux non concernés par cette décision sont mis à la disposition du secrétariat exécutif national.

Pour sa part, Le Phare s’inquiète à la “une” que le stock des urnes attendu dimanche n’est pas arrivé : Ceni, S.O.S. urnes!, s’exclame le confrère.

D’après le confrère, rien qu’à cause des contraintes techniques liées à la fabrication des urnes, à leur transport de la République Populaire de Chine vers la RDC et à leur déploiement à travers le territoire congolais, le spectre du report des élections présidentielle et législatives nationales du 28 novembre prochain s’amplifie.

Pour Le Phare, l’hypothèse du découplage de la présidentielle des législatives nationales serait sérieusement envisagée. Et donc, renchérit le journal, la Ceni, dans le souci de sauver les meubles, pourrait jeter son dévolu sur cette formule.

Concernant la Présidentielle 2011, L’Avenir constate que Kengo, Kamerhe et Tshisekedi constituent un terrain miné pour Joseph Kabila.

Selon l’analyse du confrère, “l’opposition aurait des atouts pour changer l’histoire”.

Le confrère retrace un peu le parcours de ces trois hommes politiques qui, selon lui, peuvent “faire pleurer le président Joseph Kabila“. Le journal estime, par ailleurs, que Kabila part favori d’après la Majorité. Mais, avertit L’Avenir, ce qui pourrait déjouer tous les calculs pour voir échapper le bifteck à Joseph Kabila, c’est qu’en politique “rien n’est gagné d’avance”.

Les plus grands perdants, dans ces élections, soutient le confrère, ce sont les candidats indépendants car le match est bien celui qui oppose Kabila à Tshisekedi, chacun avec ses coéquipiers, mais les tendances vont de plus en plus du côté de l’opposition.

Le Potentiel: pas de Budget 2012

Le Potentiel s’inquiète à la “une” qu’il n’y aura pas de budget 2012 et  indique que c’est à la suite du bras de fer entre le gouvernement et le Parlement.

Le confrère s’inquiète du fait que le projet de budget 2012 était transmis depuis des jours au Parlement, mais traîne encore dans les tiroirs.

Ce projet ne fait pas la priorité des législateurs, constate le confrère, car écrit-il, ces derniers sont préoccupés beaucoup plus par leur survie politique après les élections du 28 novembre 2011 que par le souci d’épargner la République d’un vide budgétaire en 2012, première année de la prochaine législature.

Sur un tout autre chapitre, L’Avenir et Le Phare nous amènent dans l’affaire Roger Yaghi, du nom de l’ex-patron de la Banque Congolaise.

L’Avenir rapporte que lundi 25 octobre, le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, a tenu son audience en chambre foraine au centre hospitalier Nganda où est hospitalisé le prévenu.

C’est donc sur une chaise roulante que Roger Yaghi a été entendu par le ministère public.

Les faits lui reprochés se rapportent, pour la plupart, à la commission du faux en écriture, retrait d’une somme important d’argent à son propre compte, détournement au préjudice de certains tiers, la commission intentionnelle du transfert des biens et l’escroquerie de signature, remarque le confrère.

Pour Le Phare, les preuves posent problèmes.

Selon le confrère, pour ce qui est de faux en écriture, Roger Yaghi a réfuté cette accusation en la qualifiant d’«imagination du PGR » car les documents en sa possession montrent que l’argent a été effectivement versé à la caisse.

«Ceux qui croient que l’argent est allé ailleurs, qu’ils en apportent la preuve!» a clamé l’accusé en présentant des pièces prouvant son argumentaire, selon Le Phare.