Les organisations de défense des droits de l’homme ont enregistré plus de cinquante cas de tortures, pillages et traitements dégradants qui auraient été commis par des éléments de la garde républicaine au cours du mois de février à Isangi (Province Orientale). Les mêmes organisations déplorent également l’argent exigé par les mêmes militaires aux passants dans les barrières érigées aux voies d’entrée de la ville de Kisangani.
Le lundi 4 mars dernier, ces militaires auraient torturé une dizaine de membres d’une famille à la suite d’une affaire de vol de moto.
« Il y a aussi un problème de barrières à Lindi et à Linoko où on demande de l’argent. Quand vous n’en donnait pas, vous êtes torturés », se plaint un membre de la société civile.
De leur côté, les autorités administratives du territoire d’Isangi promettent de mener une enquête pour vérifier ces allégations.