La section Droits de l’homme de la Monusco/Kisangani a sensibilisé, samedi 11 août, la société civile et la police nationale congolaise du territoire d’Ubundu (Province Orientale) sur la loi portant criminalisation de la torture adoptée à l’Assemblée nationale en mai 2011.
Me Thomas Bekonda, assistant des droits de l’Homme à la Monusco/Kisangani a déclaré que la torture ne doit plus être considérée comme une circonstance aggravante d’une arrestation arbitraire mais plutôt comme une infraction à part entière.
Les responsables de la société civile ont souhaité que les personnes coupables de torture soient poursuivies par la justice.
De son coté, le commandant adjoint de la police d’Ubundu a estimé que l’insuffisance du personnel carcéral et le manque de matériel « adéquat » constituent un obstacle pour l’application de cette loi.