L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) salue l’instruction du ministre de la Justice à l’auditeur général des FARDC, lui demandant d’ouvrir une enquête sur les violations des droits de l’homme survenues après les élections de novembre 2011.
Dans un communiqué publié mercredi 13 juin à Kinshasa, l’Asadho invite le gouvernement à sanctionner les auteurs de ces délits.
Pour le président de l’Asadho, Jean Claude Katende, cette instruction du ministre de la Justice et des Droits humains à l’auditeur général des FARDC constitue « un pas positif vers la répression de toutes les violations des droits de l’homme survenues après les élections de 2012 ».
« Nous pensons qu’il est de notre devoir d’encourager la justice, mais aussi de lui demander d’aller plus loin pour aboutir à des actes démontrant l’engagement effectif du gouvernement contre l’impunité », a-t-il affirmé.
Dans un rapport publié jeudi 24 mai à Londres (Royaume-Uni), Amnesty international avait accusé les Forces armées de la RDC (FARDC), les policiers et les groupes armés opérant dans l’Est du pays d’homicides, de violences sexuelles, de tortures et d’autres mauvais traitements
Réagissant à ce rapport, le ministre de la Justice et Droits humains, Luzolo Bambi, avait invité l’ONG de defense des drois de l’Homme à apporter des preuves de ses accusations.