Un mois après le début du déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco à Goma, les opérations de traque des groupes armés n’ont toujours pas commencé dans l’est de la RDC. La société civile locale s’impatiente. La mission onusienne explique que les troupes déployées sont encore en phase de “reconnaissance” du terrain.
À quand le début des opérations contre les groupes armés dans l’est de la RDC ? La brigade d’intervention des Nations unies, dotée d’un « mandat offensif », a entamé depuis mi-mai son déploiement dans le Nord-Kivu, mais elle ne s’est toujours pas engagée dans « la traque des forces négatives ». Une « lenteur qui nous inquiète d’autant plus que le Mouvement du 23-Mars (M23) – principal groupe rebelle – campe aux abords de la ville de Goma », s’alarme un membre de la société civile.
De son côté, la Monusco – la mission onusienne sur place – tente de calmer les esprits. Son nouveau commandant, le Général brésilien Carlos Alberto dos Cruz, s’est déplacé, le 11 juin, dans la capitale du Nord-Kivu pour rassurer la population. « Notre priorité demeure la protection des civils, a-t-il rappelé lors d’une conférence de presse. Nous allons utiliser tous les moyens disponibles pour poursuivre tous ceux qui commettent des exactions [dans cette partie du pays]. Car il est inacceptable de tolérer les crimes, les viols et les recrutements forcés des enfants ». Lire la suite sur jeuneafrique.com