La RDC devait débuter mercredi 29 un stage à Saint-Cyr-sur-Mer (Var), pour préparer les deux rencontres qualificatives pour la Coupe du Monde 2014 en Libye (7 juin) et face au Cameroun (16 juin). Mais plusieurs joueurs sont bloqués à Kinshasa pour des problèmes de visas, et Claude Le Roy, le sélectionneur des Léopards, est en colère.
« J’ai vécu beaucoup de choses, mais jamais une telle situation », fulmine Claude Le Roy. Le sélectionneur de la RDC aurait dû retrouver le gros de ses troupes mercredi à Saint-Cyr-sur-Mer (Var) pour le début d’un stage de plusieurs jours, entrecoupé d’un match amical face à la Guinée (en stage à Sainte-Maxime), samedi 1er juin à 16 heures. Mais pour l’instant, Le Roy a rejoint son domicile français à Avignon, et il ne sait quand et où il retrouvera son effectif. Plusieurs joueurs, ainsi qu’une partie de son staff technique, avec les équipements, sont bloqués à Kinshasa, dans l’attente de leurs visas.
Des moins de 20 ans bloqués eux-aussi
« C’est ubuesque ! C’est l’ambassade de Belgique, qui a compétence pour délivrer les visas dans l’espace Schengen, qui bloque tout, et je ne sais pourquoi. Ils ont tous les éléments : ils savent que la sélection doit effectuer un stage en France, y jouer un match amical, et ensuite partir pour la Libye. Ils ont vu les billets d’avion, ils savent qu’un hôtel est réservé. Il y a même des joueurs de l’équipe des moins de 20 ans, qui doivent participer au Festival Espoirs de Toulon et affronter la France jeudi à Nîmes (19h30) qui sont bloqués, alors que l’ambassade de Belgique a la preuve qu’ils sont invités à participer à un tournoi mondialement connu. Les joueurs qui évoluent à Lubumbashi ont eu les visas, ceux de Kinshasa non. Allez comprendre pourquoi… »
Résultat, la réservation faite à l’hôtel de Saint-Cyr-sur-Mer a été annulée. Pour l’instant, le match amical face aux Guinéens est maintenu. « Pour préparer la rencontre en Libye, ce n’est vraiment pas l’idéal », grince Le Roy. Qui a également du mal à comprendre pourquoi la rencontre à été maintenue à Tripoli, « alors que j’entends dire que les conditions de sécurité laissent à désirer. » Lu sur jeuneafrique.com
