Après Mary Robinson, l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon pour la région des Grands Lacs, c’était au tour du président tanzanien, lors du sommet d’Addis-Abeba, d’appeler à des négociations entre gouvernements et groupes rebelles de la région, notamment entre Kinshasa et le M23. Le gouvernement et les rebelles doivent donc reprendre les pourparlers de Kampala. A Goma, la capitale du Nord-Kivu, on ne croit pas trop à une solution négociée, alors que la brigade d’intervention des Nations unies est en train de s’installer.
A Goma, on ne sait plus trop s’il faut croire à la guerre ou à la paix. L’appel à négocier encore est reçu avec beaucoup de scepticisme par les habitants de la capitale du Nord-Kivu, à commencer par le gouverneur de la province, Julien Paluku, qui se demande « de quoi on pourrait encore parler avec le M23 ».
Dans la population, on entend cette même question. Ici, on a vu entrer les convois de matériel de guerre de la future brigade d’intervention des Nations unies - véhicules blindés, automitrailleuses - arrivés de Tanzanie par la route en traversant le Rwanda. Lire la suite sur rfi.fr