Suite à la mise en garde de l’Onu pour punir les responsables de violences sexuelles, le gouvernement a suspendu douze militaires soupçonnés d’être impliqués dans le viol de 126 femmes dans l’est du pays.
Plus de quatre mois après ces violences, qui ont été commises dans la localité de Minova et ses environs, située à 150 kilomètres au nord de Bukavu, les commandants et commandants adjoints de dix unités ont finalement été suspendus.
Après un premier ultimatum en février, la mission de l’ONU en RDC (Monusco) avait donné à Kinshasa une semaine -à compter du 25 mars- pour sanctionner les responsables.
Le Dr Denis Mukwege, réputé pour son travail à l’hôpital de Panzi à Bukavu dans le Sud Kivu, en faveur des victimes de viol, a réagi sur les ondes de la VOA, disant que la suspension des militaires était une bonne nouvelle, mais qu’il fallait à présent aller « jusqu’au bout » et juger les coupables sans tarder.
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