La brigade d’intervention de l’ONU qui doit être déployée pour combattre les groupes armés actifs dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) comptera 3.069 hommes, a-t-on appris samedi auprès de Mission de la l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).
La brigade comptera “3.069 hommes, c’est le chiffre officiel” a déclaré à l’AFP Madnodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco, chargée de la protection des civils et à laquelle sera intégrée la brigade onusienne.
L’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi doivent fournir des troupes.
“Chaque pays va contribuer à envoyer un bataillon d’infanterie de 850 soldats, ce qui fait 2.550 hommes. Il reste 519. Ces 519 sont répartis en une compagnie d’artillerie, une compagnie de forces spéciales et une compagnie de reconnaissance”, a expliqué M. Mounoubai.
Il a précisé que la brigade opèrerait sous le commandement d’un général tanzanien.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 28 mars une résolution créant une brigade d’intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l’Est, en tête desquels le Mouvement du 23 mars (M23) – une rébellion que des experts de l’ONU disent soutenus par le Rwanda et l’Ouganda voisins, ce que ces deux pays réfutent.
Ainsi renforcée, la Monusco se voit confier la tâche supplémentaire de “mener des opérations offensives et ciblées” – seule ou avec l’armée congolaise – pour “stopper le développement de tous les groupes armés, les neutraliser et les désarmer”.
Vendredi, le M23 a déclaré à l’AFP qu’il s’accorderait “le droit de riposter” en cas d’attaque de la brigade d’intervention. Il a par ailleurs écrit aux parlements d’Afrique du Sud et de Tanzanie afin qu’ils poussent leur gouvernement à annuler l’envoi de soldats dans l’Est congolais.
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