La rébellion Mouvement du 23 mars (M23), active dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a dénoncé lundi la décision du Conseil de sécurité de l’ONU de créer une brigade d’intervention pour combattre les groupes armés opérant dans l’Est congolais.
La rébellion Mouvement du 23 mars (M23), active dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a dénoncé lundi la décision du Conseil de sécurité de l’ONU de créer une brigade d’intervention pour combattre les groupes armés opérant dans l’Est congolais.
“Il s’agit de l’option de la guerre que les Nations unies viennent de lever”, estime le président politique du M23, Bertrand Bisimwa, dans un communiqué.
Au lieu “d’encourager une solution politique, en apportant un appui substantiel aux négociations politiques de Kampala” entre le M23 et Kinshasa, l’ONU choisit “de faire la guerre contre l’un des partenaires pour la paix”, poursuit-il.
Jeudi, le Conseil de sécurité a adopté une résolution créant une brigade d’intervention chargée de lutter contre les groupes armés de l’Est, M23 en tête. Cette force devrait compter au total plus de 2.500 hommes, selon des responsables de l’ONU. Elle sera formée de trois bataillons d’infanterie, assistés d’une compagnie d’artillerie et d’une compagnie de reconnaissance et de “forces spéciales”.
Ainsi renforcée, la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), qui a pour mandat la protection des civils, se voit désormais confier la tâche supplémentaire de “mener des opérations offensives et ciblées” – seule ou aux côtés de l’armée congolaise – pour “stopper le développement de tous les groupes armés, (les) neutraliser et les désarmer”.
“Désormais, les forces de l’organe de la paix feront la guerre aux groupes des citoyens qui réclament la bonne gouvernance dans notre pays y compris ceux qui sont en pourparlers avec leur gouvernement”, souligne Bertrand Bisimwa. Lire la suite sur tv5.org