RDC : "La violence se déplace" vers le Sud-Kivu, selon le CICR-Afrikarabia

Depuis le retrait des rebelles du M23 de la ville de Goma, fin novembre 2012, un calme précaire règne autour de la capitale du Nord-Kivu. Selon le Comité international de la Croix Rouge (CICR), «plusieurs dizaines de milliers familles déplacées continuent de souffrir» et «la violence s’est propagée» pour gagner Bukavu et le Katanga.

Pendant que la rébellion du M23 et le gouvernement congolais tentent de négocier à Kampala, la situation sécuritaire reste fragile dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Selon le CICR la population civile continue de payer un lourd tribut au conflit qui oppose les multiples groupes armés et l’armée régulière. «Que ce soit dans la région du Masisi au Nord-Kivu, où les affrontements entre militaires et groupes armés ont continué, ou dans le Katanga où la violence est toujours présente, de nombreuses personnes, craignant pour leur sécurité, ont été forcées de se déplacer. Des actes de violence à l’égard de la population, pillages, rackets, etc., ont également été commis», explique Franz Rauchenstein, le chef de la délégation du CICR en République démocratique du Congo.

Si la situation reste calme autour de la ville de Goma, depuis le retrait des rebelles du M23, l’insécurité s’est déplacée et gagne désormais le Sud-Kivu, relativement épargné jusque là. Selon Laetitia Courtois, chef de la sous-délégation du CICR de la province, «on observe aujourd’hui un regain d’hostilités entre groupes armés. Les combats se rapprochent de plus en plus de la ville de Bukavu, et des zones très reculées, comme les territoires de Kalehe, au nord de Bukavu, et de Walungu / Shabunda, au sud-ouest, sont également touchées par les affrontements.» Lire la suite sur courrierinternational.com