Au lendemain du sommet des chefs d’Etat de la région des Grands Lacs consacré à la situation dans le Nord-Kivu, plusieurs chefs d’Etat africains ont pris le dossier à bras-le-corps. Ils cherchent la formule qui permettra au gouvernement de Kinshasa et aux rebelles du M23 de s’entendre sur un scénario de sortie de crise.
Les pressions régionales continuent pour que la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 trouvent un accord afin de mettre un terme au conflit dans l’est de la RDC.
Pression de l’Ouganda d’abord, qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. C’est le président Yoweri Museveni qui a permis la rencontre entre le président congolais Joseph Kabila et la rébellion du M23. Quelques jours plus tôt, il avait fait venir une délégation du mouvement rebelle dans la capitale ougandaise. La délégation du M23 dit avoir rencontré ce dimanche 25 novembre les plus hauts responsables militaires ougandais.
Pression également du président rwandais Paul Kagame, et du président du Congo-Brazzaville Denis Sassou-Nguesso. A Kigali, les deux chefs d’Etat ont appelé le gouvernement de Kinshasa et les rebelles du M23 à appliquer les décisions prises lors du sommet extraordinaire de Kampala. Il s’agit, disent-ils, d’une « bonne base pour le règlement de ce conflit ».
Le temps presse
Pression de l’Union africaine aussi, qui appelle la rébellion à se conformer à la déclaration de Kampala. La présidente de la Commission de l’Union africaine Nkosazana Dlamini-Zuma redit que l’organisation panafricaine est profondément inquiète face à « l’aggravation de la situation humanitaire sur le terrain et aux exactions commises contre les populations civiles ». Lire la suite sur rfi.fr