A l’entrée du tribunalde paix de la Gombe, une commune deKinshasa, des photocopieurs attendent les premiers clients. Peu avant, une radio a diffusé un flash info:
Koffi Olomide est notamment jugé pour «coups et blessures volontaires» sur son producteur Diego “Music” Lubaki, un Congolais résidant àParis qui lui devait plusieurs milliers d’euros.
«Nul ne peut se faire justice à soi-même»
«S’il y a eu coups et blessures, il faut que cela puisse se matérialiser», tranche Pierrot, un avocat stagiaire. Puis il oublie le droit, se livre corps et âme.
«Mon souhait est qu’il ne soit pas condamné, sinon cela va laisser un vide. Ses activités seront bloquées, il ne sera plus sur scène… Or, c’est quelqu’un qui nous console vraiment de notre stress quotidien.»
Dans la même salle où Koffi Olomidé a comparu la veille, le secrétaire d’un cabinet d’avocats patiente en attendant de donner une procuration pour une autre affaire. Dominique n’a que faire du procès de l’artiste, qui reprend dans la matinée:
«Des histoires de ce genre avec Koffi, ce n’est pas la première fois que ça se passe. Ce n’est pas bien! On doit toujours passer par la voie amiable pour s’entendre plutôt que d’en venir aux mains, aux coups.» Lire la suite sur slateafrique.com