Les pays des Grands Lacs se sont réunis mardi à Kampala, en présence des présidents de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda, pour réfléchir aux contours d’une “force neutre” devant éradiquer les groupes armés dans l’est de la RDC et surveiller la frontière rwandaise.
Alors que débutait la réunion de Kampala, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, en visite à Pretoria, a exhorté les Etats d’Afrique centrale, “notamment le Rwanda”, à coopérer pour priver de soutiens les mutins du M23, l’un des principaux groupes armés actifs dans l’est de la RDC.
Ce sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) s’est ouvert en milieu d’après-midi, à huis clos en périphérie de la capitale ougandaise, en présence du président ougandais Yoweri Museveni, hôte de la réunion, et de ses homologues Joseph Kabila (RDC), Paul Kagame (Rwanda), Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Pierre Nkurunziza (Burundi).
Le Kenya et le Soudan sont représentés par leurs vice-présidents respectifs Kalonzo Musyoka et Adam Youssef. Les quatre autres Etats-membres de la CIRGL (Angola, Centrafrique, Congo et Zambie) sont représentés à des niveaux inférieurs.
MM. Kabila et Kagame, qui s’accusent mutuellement de soutenir des groupes rebelles hostiles à l’autre, avaient tous deux accepté mi-juillet le principe d’une force impartiale dans l’est de la RDC, lors d’un précédent sommet de la CIRGL organisé en marge d’un sommet de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba.
Ils s’agissait de la première rencontre entre les deux hommes depuis la reprise des armes au Nord-Kivu des mutins du M23 en avril. Leurs relations se sont détériorées depuis cette nouvelle poussée de violences dans cette région frontalière du Rwanda, accusé de soutenir le M23 et de s’accaparer les richesses de l’est de la RDC. Lire la suite sur nouvelobs.com