Ira ? N’ira pas ? Le président français hésite à aller au 14e sommet de la Francophonie, qui est prévu le 12 octobre prochain à Kinshasa. En effet, après les élections de novembre dernier au Congo-Kinshasa, la mission de l’Union européenne a dénoncé de « graves irrégularités ». Depuis quelques jours, l’Elysée et le Quai d’Orsay multiplient les contacts sur cette question. Visiblement, François Hollande n’ira qu’à certaines conditions.
« Au Congo, on pense à la façon dont les élections se sont passées; on pense aux droits de l’homme et à certains procès; et tout cela conditionnera la présence ou non du président français à Kinshasa », confie un proche du chef de l’Etat français dans une allusion claire au procès en cours des responsables de la mort de Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana.
« La liberté de la presse, c’est aussi fondamental. Quand un journaliste est assassiné et que son assassin n’est pas jugé, ce journaliste est assassiné deux fois », ajoute ce conseiller français. « Quant aux élections générales, c’est vrai, elles sont derrière nous », dit-il, « mais il y a des élections provinciales à venir et, au niveau de la Céni, la Commission électorale, les choses pourraient se passer plus correctement ». Lire la suite sur RFI.fr