Le caporal Kakom, principal accusé dans l’affaire des explosions de Mpila (Congo-Brazzaville) survenu le 4 mars 2012, a écopé de quinze ans de travaux forcés. Les juges l’ont reconnu coupable d’avoir volontairement mis le feu au dépôt d’armes et de munitions du régiment blindé de Mpila. Le verdict de cette affaire est tombé le lundi 9 septembre. Le colonel Marcel Ntsourou, sur qui pesait plusieurs chefs daccusations, a été condamné à cinq ans de travaux forcés avec sursis. Les victimes de ce drame vont percevoir des indemnisations au trésor public.
Les autres condamnés de cette affaire sont le colonel Germain Ikonga qui a écopé de cinq ans de rclusion ferme pour détournements de fonds destinés à construire une soute à munition. Trois autres militaires sont condamnés à deux ans de prison ferme et doivent payer quatre cents dollars américains d’amendes. La partie civile n’est pas satisfaite de ce verdict.
Près de trois cent morts et un millier de blessés ont été enregistrés après des explosions survenues dimanche 4 mars au camp du régiment blindé de Mpila, à l’est de la République du Congo. Plus de six cents Congolais de la RDC, victimes des explosions d’un dépôt d’armes à Brazzaville (République du Congo) avaient été rapatriés au lendemain de ce drame.
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