Le président de la société civile de Fizi, Kalima Khelly, a plaidé mercredi 8 avril à Baraka pour la lutte contre le déboisement et les constructions anarchiques dans ce territoire situé au sud-ouest de Bukavu dans le Sud-Kivu. Il a lancé cet appel à l’occasion de la distribution de l’assistance composée des intrants et des ustensiles aux sinistrés des catastrophes naturelles à Baraka par la Fondation Louise Munga. Selon lui, les excès de déboisement sont à la base d’érosions dans la cité.
Khelly Kalima estime que la plus grande assistance aux victimes des catastrophes naturelles consiste à s’attaquer aux causes profondes de toutes ces catastrophes:
«Nous, la société civile, nous pensons que ces catastrophes sont dues à deux causes principales. La première, c’est l’excès du déboisement. C’est ce qui cause les érosions. Et ce sont ces érosions qui tuent les gens. C’est le cas de la presqu’île d’Ubwari.»
Une autre cause qu’il a évoquée, ce sont les constructions anarchiques, qui affectent particulièrement la cité de Baraka.
«Raison pour laquelle, lorsqu’il pleut – comme les eaux de pluie n’ont pas de canalisations pouvant les acheminer au Lac – ces eaux vont s’éparpiller partout dans la cité», a-t-il expliqué.
Khelly Kalima a ainsi lancé un appel aux autorités pour appuyer des projets de reboisement dans le territoire de Fizi, afin de lutter contre les érosions.
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