La Plate-forme des organisations de la société civile intervenant dans le secteur minier (Pom) a réuni jeudi 19 février les différents opérateurs du secteur en vue d’amener les entreprises minières à publier les études sur les impacts environnementaux à la suite des activités minières. La plupart d’entreprises minières pensent que ces études sont confidentielles.
Lors de cette rencontre, la Pom a présenté un document intitulé «Pour une transparence totale des clauses environnementales et sociales dans le secteur extractif de la RDC ». Ce document fait la synthèse de la démarche entreprise par cette plate-forme pour amener les entreprises minières à publier les études sur les impacts environnementaux.
Seules trois entreprises sur une centaine opérationnelle au Katanga ont accepté de présenter leurs études concernées. La plupart ont justifié leur refus par le fait que, selon elles, les résultats de telles études sont confidentiels.
Pour sa part, un député provincial membre de la commission Mines et Ressources naturelles du Katanga pense que le processus amorcé par la Pom est recommandé par le Code minier aux entreprises minières.
«C’est le moment de faire le plaidoyer pour qu’on puisse amender l’article 324, qui ne donne pas l’accessibilité d’un tierce personne aux confidences d’une société minière», a-t-il poursuivi.
Ce projet de sensibilisation des entreprises minières sur l’étude de l’impact environnemental de leurs activités a été appuyé par l’ONG néerlandaise CORDAID.
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