RDC : le gouvernement veut assurer la traçabilité du bois

Un engin prêt à transporter des grumes provenant de la forêt équatoriale en RD Congo pour une exportation. Radio Okapi / Ph. Bompengo

Les ministres de l’Environnement et de l’Economie réfléchissent aux moyens de lutter contre l’exploitation et le commerce illicites du bois congolais. Bavon N’sa Mputu et Jean Paul Nemoyato se sont réunis mardi 29 juillet à Kinshasa afin de réfléchir sur les stratégies à adopter pour assurer la traçabilité du bois. Depuis janvier 2013, le bois rouge est illicitement exploité dans le village Nkala, en territoire de Kambove, dans le Katanga.

Pour le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme, Bavon N’sa Mputu, des mesures communes doivent être prises avec le ministère de l’Economie pour lutte contre ces exploitations illégales.

«Nous avons pensé réfléchir ensemble sur la maitrise de la traçabilité du bois congolais, pour que nous puissions être à même de dire que tel bois répond aux normes et n’est pas frauduleux», a-t-il expliqué.

Les deux ministres ont mis sur pied une commission urgente constituée d’experts des ministères de l’Environnement, de l’Economie, du commerce, ainsi que de l’Office congolais de contrôle, afin d’étudier la question.

Selon le ministre Nemoyato, cette commission devrait rendre les conclusions dans un bref délai.

La traçabilité du bois congolais reste très difficile. L’exploitation artisanale du bois, formelle et informelle, représente plus de 5 millions de mètres cube de bois chaque année en RDC, contre seulement 300 000 mètres cube dans le secteur industriel.

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