Le Réseau ressources naturelles (RRN) dans la Province Orientale a mis en place lundi 21 juillet les noyaux d’observateurs indépendants de la légalité de l’exploitation et de la commercialisation du bois dans six entités des districts de la Tshopo et de l’Ituri. Selon Cyrille Adebu, responsable de cette structure, le noyau d’observation indépendante des forêts est composé des membres des ONG environnementales.
Le travail d’observation indépendante, a affirmé Cyrille Adebu, va aider les communautés locales, les autorités et les partenaires à savoir comment les revenus issus de l’exploitation et commercialisation des bois profitent au trésor public et aux populations riveraines.
«Nous voulons nous assurer que le bois qui est produit dans un milieu est bien identifié et bien codifié», a-t-il indiqué, ajoutant que «ce travail va être bénéfique aux communautés locales et à l’Etat; parce qu’il y a beaucoup de fraude qui se passe. Et la fraude ne profite ni à l’Etat ni aux communautés locales.»
Concrètement, le Réseau va d’identifier les endroits, où on est en train de couper le bois et s’assurer que les exploitants disposent des documents requis. Sur ces documents, la superficie exploitée notamment devrait apparaître, selon la même source.
Le responsable du RRN en Province Orientale a insisté sur l’importance de l’observation indépendante de la légalité de bois exploités ou commercialisés:
«Une des choses qui va être intéressante pour cela, ça sera par exemple l’amélioration des redevances issues de l’exploitation forestière [... Ça va avoir]des retombées sur les communautés, en sachant qu’il y a toujours une quotité qu’on doit verser aux provinces et aux communautés en termes de rétrocession.»
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