Plus d’un mois après la fermeture de la pêche au Katanga, la mesure est diversement appliquée. Dans d’autres coins de la province, la fermeture de la pêche n’est pas bien respectée, contrairement à Bukama, renseigne le service local chargé de la surveillance de la pêche. Les autorités locales saluent l’intensification de la lutte contre d’éventuels pêcheurs clandestins.
Pour l’inspecteur de l’agriculture, pêche et élevage du territoire de Bukama, le respect de la suspension de la pèche serait dû au changement des stratégies adoptées cette année différentes par rapport à celles de l’année dernière.
Les surveillants ne se limitent plus à saisir et incendier les filets à maille prohibée.
Cette année, la brigade de la pêche à Bukama arrête les pêcheurs clandestins et les réfère aux instances judiciaires. En outre, la elle délocalise les pêcheurs qui habitent dans les camps de pêche situés le long des lacs et brûle leurs cases. Au total, vingt-deux mille cases ont été brûlées dans les différents camps des pêches.
Plus de deux mille filets à maille prohibée, dont les moustiquaires ont été saisies et incinérés dans les camps de pêche. Quarante-trois pécheurs, dont douze femmes, ont arrêtés et référés aux instances judiciaires.
A cela s’ajoute l’interpellation d’autres personnes accusées de pousser les pêcheurs à ne pas respecter la fermeture. Il s’agit notamment des étudiants, de chefs coutumiers et de commerçants.
L’administrateur du territoire de Bukama, qui salue le travail de la brigade de la pèche, demande à ses collaborateurs de s’impliquer davantage en vue de sauvegarder la diversité des poissons dans son entité, qui constitue une partie de la réserve halieutique de Kamalondo.
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