Une délégation de l’Agence française de développement (AFD) en RDC effectue depuis lundi 11 novembre une mission d’évaluation du projet Appui à la gestion durable des forêts (Agedufor) à l’Equateur. Cette mission a pour but de voir comment les agents du service de l’environnement et les exploitants forestiers industriels mettent en pratique le modèle du plan d’aménagement des concessions forestières.
Cette évaluation intervient huit mois après la mise en œuvre du projet d’appui à la gestion durable des forêts. L’Agence française de développement juge positifs les progrès accomplis, tant par le service de l’environnement que par les exploitants pour l’exploitation rationnelle des forêts.
Mais, Virginie Leroy, la directrice de l’AFD en RDC qui conduit cette délégation, estime qu’il reste encore à bien gérer l’épineux problème du respect des cahiers de charge entre les communautés locales et les exploitants industriels:
«Dès lors qu’un accord a été négocié, cet accord doit être respecté par les deux parties. Or, l’une des difficultés aujourd’hui est de faire comprendre aux exploitants forestiers mais également aux populations locales que le plan d’aménagement, dont l’objectif est de préserver la ressource forestière, oblige les deux parties –exploitants et populations – à organiser l’exploitation selon une logique rationnelle et progressive sur le terrain. »
La ressource doit être exploitée «de façon géographiquement planifiée», souhaite-t-elle, ajoutant que les routes doivent être ouvertes en fonction de cette planification.
Virginie Leroy reconnait qu’une telle opération peut engendrer un certain nombre de frustrations pour certains habitants pendant les premières années de la mise en œuvre de cet accord. «Mais ces techniques sont une condition pour protéger la ressource forestière», selon elle.
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