L’ONG britannique Greenpeace se dit profondément préoccupée par l’abattage des arbres à Kinshasa, précisément dans la commune de Bandalungwa. Dans une interview accordée mardi 6 août à Radio Okapi, le coordonnateur de cette association en RDC, Raoul Monsebula s’inquiète du fait que le gouvernement n’a jamais reboisé dans les milieux où les arbres ont été coupés. Il a notamment cité le boulevard du 30 juin et des bois qui étaient situés dans les communes de Limete, KasaVubu et Masina.
« Il y a seulement moins de 10 ans, tout le boulevard du 30 juin était luxuriant, il y avait des eucalyptus au niveau du quartier 1, il n’y a plus rien; Zamba avocat au niveau de la 7ème rue , on ne trouve plus rien. Mais il y a actuellement par exemple au niveau de Kasa-Vubu la où on veut construire une nouvelle cité, c’est comme si les nouvelles cités au monde n’ont pas d’arbre. C’est-à-dire tous ces endroits on a coupé et dans la périphérie, tu ne vois presque plus rien comme arbre. Kinshasa va rester une ville nue ? », s’est interrogé Raoul Monseba.
Pour lui, la ville de Kinshasa risque de devenir invivable, si le ministre de l’Environnement et le gouverneur de la ville ne prennent pas de précautions pour reboiser la ville.
«Il y a beaucoup de problèmes liés à la santé de la population, si nous ne pouvons plus avoir d’arbres dans une mégapole comme Kinshasa. Surtout que dans la ville nous avons de vieilles voitures qui polluent, qui émettent beaucoup de gaz carboniques », a affirmé Raoul Monsebula.
Il dit s’étonner que la RDC continue à abattre des arbres pendant que tous les pays du monde mettent en place des services de reboisement pour faire face au réchauffement climatique.
Le ministère de l’Environnement n’a pas voulu réagir à ce sujet.
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