Les ONG partenaires de Fonds mondial pour la nature (WWF) dénoncent le manque de contrôle de l’Etat dans l’exploitation du bois dans les provinces du Bas-Congo, du Bandundu et de l’Equateur. Elles ont présenté, vendredi 7 décembre à Kinshasa, les résultats d’une étude qu’elles ont effectuée sur l’exploitation forestière dans ces provinces. Le coordonnateur de Groupe de travail Forêt, l’une de ces ONG, Bienvenu Ngoyi, déplore le fait que la population locale ne profite pas des accords sociaux signés en 2011 entre les exploitants industriels du bois et les communautés locales.
Au terme ce ces accords, les exploitants forestiers s’engageaient à construire des infrastructures sociales au profit des populations locales. Il s’agissait notamment des écoles, des hôpitaux, des routes, etc.
Les ONG ont déployé vingt-trois délégués dans les trois provinces pour évaluer l’application de ces engagements. Le résultat de cette étude indique que la population ne profite pas de ces accords.
Bienvenu Ngoyi se plaint que le gouvernement congolais ne contrôle pas le respect des engagements pris par les exploitants.
« Le contrôle est presque inexistant. Et quand il n’y a pas de contrôle, chacun se permet de faire tout ce qu’il veut. Nous avons aussi constaté qu’il y a une exploitation artisanale abusive. Et cela fait que l’on ne contribue pas à la gestion durable des ressources forestières » explique Le coordonnateur de L’ONG Groupe de travail Foret, l’une de ces ONG, Bienvenu Ngoyi.
Ce groupe d’ONG demande au gouvernement de remplir sa fonction de contrôle et aux exploitants industriels de respecter leurs engagements. Il souhaite aussi les ONG reçoivent des moyens afin de travailler avec les communautés locales au quotidien.