Agriculture: la RDC, le Rwanda et le Burundi tentent de relancer l’institut de recherche sous-régional

Un champ des haricotsUn champ des haricots

Un champ des haricots

Les ministres de l’Agriculture des pays du Communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL) qui se réunissent, depuis ce mardi 31 janvier, à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, réfléchissent sur la relance de l’Institut de recherche agropastorale et zootechnique (Iraz).

Ils ont décidé que les pays membres de l’organisation sous régionale cotisent régulièrement pour remettre sur pied cet institut. Ils ont aussi souhaité la redynamisation du secrétariat permanent de l’institut avec de nouveaux animateurs.

Cette rencontre, organisée par le ministre congolais de l’Agriculture, Pêche et Elevage, Norbert Basengezi, fait suite à la réunion préparatoire d’experts de la RDC, du Rwanda et du Burundi tenu lundi 30 janvier dans la même ville.

Le directeur général de l’Iraz a expliqué que son organisation peine à fonctionner  normalement faute des moyens financiers et de recherche scientifique.

Pour sa part, Norbert Basengezi a indiqué que l’Iraz regorge beaucoup de solutions aux différentes maladies qui attaquent les plantes et les animaux de la sous région des Grands lacs:

 «L’Iraz a des solutions au problème de l’huile bactérienne qui attaque aujourd’hui les bananiers. Nous sommes en train de perdre cette plante. Elle est la plus consommée dans la sous région. Il y a la traquemicose qui attaque les caféiers. D’une façon scientifique, nos chercheurs pourraient nous donner de café à bonne germination».

Il a envisagé, après la réunion des ministres des trois pays membres de la CEPGL, une vaccination commune en faveur des bêtes de la sous région des grands lacs.

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