 Le delta de la rivière Ruzizi qui se déverse dans Lac Tanganyika, Sud Kivu, 2006.
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Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a clôturé, mercredi 18 janvier dans la cité d’Uvira (Sud-Kivu), une mission d’évaluation du projet d’aménagement intégré du Lac Tanganyika. Cette délégation est allée conscientiser les communautés locales sur leur intégration dans l’exécution du projet de reboisement visant à protéger le bassin versant de ce lac.
Trois chefs des groupements de la chefferie de Bavira ont fait partie de la mission menée par l’équipe de WWF dans plusieurs villages, notamment:
- Munanira
- Kirungu
- Kisembwe
- Ishenge
- Kitala
- Mazimba
- Kijaga
- Kalungwe
- Kabindula.
L’équipe de WWF a fait aussi le suivi de vingt sept pépinières d’arbres, qui sont entretenues dans ces villages. Ces arbres vont être plantés sur les collines, les champs des communautés, autour des forêts ainsi que sur les zones dégradées par les érosions.
En même temps, quatre champs de démonstration d’un hectare chacun ont été aménagés au profit de 100 agriculteurs.
Problèmes
Les communautés locales vivent dans une pauvreté généralisée, selon WWF, et n’a pas de sources de revenus suffisants, la production agricole étant très faible. Elle n’a pas d’accès aux semences améliorées.
La mission a constaté un niveau très avancé de la perte de couverture végétale: pas d’arbre et beaucoup d’érosions sur les collines. Quand il pleut, les eaux emportent tout, la terre et les cultures vers le lac, laissant derrière de vastes ravins.
Les membres de cette mission disent avoir déploré la mauvaise gestion au sein des associations chargées d’exécuter les travaux de pépinière et de plantation. Cette situation empêche l’avancement du projet. WWF envisage donc résoudre ce problème en s’impliquant directement dans le paiement des planteurs d’arbres.
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