Conférence de Durban : la RDC espère recevoir «des retombées financières très positives» de son immense forêt

Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005.Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005.

Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005.

La RDC espère «des retombées très positives» de la conférence des Nations unies sur le changement climatique qui s’est tenue  du lundi 28 novembre au dimanche 11 décembre (après une prolongation de deux jours) à Durban en Afrique du Sud. Cette conférence s’est clôturée sur un accord de création d’un Fonds vert de l’ordre de 100 milliards USD, destiné à aider financièrement les pays en développement à faire face au changement climatique.

Le ministre de l’Environnement de RDC, José Endundu Bononge, qui a conduit la délégation congolaise à ces travaux, a affirmé son optimisme:

«La forêt participe pour 20 %, à la lutte contre les changements climatiques. La RDC ayant 10% des forêts mondiales, vous pouvez faire rapidement les calculs pour voir qu’en termes financiers, nous allons avoir des retombées très positives. »

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Grâce à ses avancées dans le processus de “Réduction des gaz dus à la déforestation et à la dégradation des forets (REDD), la RDC a été à la tête des négociations  pour le compte de l’Afrique, selon le ministre Endundu.

Cette conférence, qui réunissait des délégués de 194 pays, a convenu d’amorcer les négociations sur un nouvel accord en vertu duquel tous les pays devraient respecter le même cadre légal dans l’application de leurs engagements à contrôler les gaz à effet de serre.

Les pourparlers devraient commencer en 2012 et se terminer en 2015. Le nouvel accord, dont la nature juridique reste à préciser, entrerait en vigueur en 2020, au plus tard.

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