Kalemie: l’orage tue un enfant et fait une centaine de blessés

Une vue des salles de classe détruites par un orage, 31/10/2011, au village Tabacongo, près de Kalemie (Katanga/RDC). Radio Okapi/Ph. François Xavier MibeUne vue des salles de classe détruites par un orage, 31/10/2011, au village Tabacongo, près de Kalemie (Katanga/RDC). Radio Okapi/Ph. François Xavier Mibe

Une vue des salles de classe détruites par un orage, 31/10/2011, au village Tabacongo, près de Kalemie (Katanga/RDC). Radio Okapi/Ph. François Xavier Mibe

Un orage accompagné de pluie a tué un enfant et fait une centaine de blessés dans deux écoles, lundi 31 octobre, à Tabacongo, un village situé à 18 km au nord de Kalemie (Nord du Katanga). Des salles de classe de ces écoles ont détruites. L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) assure une prise en charge médicale d’urgence des blessés sur place.

Cinq des six classes d’un bâtiment de l’école primaire Minzoto de la Communauté kimbanguiste se sont écroulées, la toiture emportée et les tôles jetées à des dizaines de mètres.

Les murs ce bâtiment ont blessé cent quatre enfants lors de leur écroulement. Des dizaines d’entre eux se trouvent dans un état critique.

Le vent  a aussi touché l’E.P Kyona, une autre école de Tabacongo construite dans une vallée. Sa toiture en paille a été emportée et ses murs en briques adobes écroulés. Douze enfants et deux enseignants ont été blessés à cet endroit.

Selon le docteur  Timothée Kazadi, un médecin au sein de MSF, cette ONG s’occupe de premiers soins des blessés. Il a déclaré:

«Nous avons reçu soixante onze cas d’élèves et un cas de décès d’un enfant sur qui la maison est tombée. C’est cas n’a rien à voir avec avec la situation de l’école. Il y a quarante quatre cas graves, neuf cas de blessés transférés précisément à l’hôpital  général de référence de Kalemie.»

Environ cinq cents enfants du primaire et du secondaire provenant des quatre villages environnants Tabacongo ne pourront plus suivre correctement les enseignements jusqu’à la réhabilitation des bâtiments écroulés.

Les responsables de deux écoles affectées par la catastrophe disent être dépassés par la situation. Ils espèrent que leurs autorités interviendront rapidement pour sauver l’année scolaire 2011-2012 qui a commencé en septembre.

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