Les sept chefs d’Etat présents à ce sommet ont appelé, vendredi 3 juin à Brazzaville en République du Congo, les pays riches “pollueurs” à financer le développement des pays forestiers, astreints à une gestion durable des ressources forestières.
Prenant la parole au nom des pays du bassin du Congo, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a déclaré que son pays mène la politique de gestion durable par conviction, avec ses vingt-cinq millions de Km2 des aires protégés, soit 12% des son territoire, bien que les pays “pollueurs” ne tiennent pas toujours leur promesse.
Le président de la Guyane, Bharrat Jagdeo, a indiqué clairement que les pays de ce bassin avaient besoin d’argent pour faire le choix de leur développement.
«S’il n’y a pas d’argent dont nous avons besoin, nous ferons le développement à notre manière, avec notre ressource forestière», a-t-il dit.
A l’ouverture du sommet, le président du Congo, Denis Sassou Nguesso, a mis en exergue une gestion durable des forêts avec un besoin de développement réel.
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