Muanda: une bouée de sauvetage pour le parc marin des mangroves


La fôret des mangroves à Muanda

L’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a réceptionné en début de semaine des infrastructures du parc marin des mangroves. Une véritable bouée de sauvetage pour ce site situé sur la côte atlantique de la cité de Muanda, dans la province du Bas-Congo.  

L’action s’inscrit dans le cadre d’un projet de réhabilitation des aires protégées en RD Congo et est financée à hauteur de 450.00 dollars américains par le PNUD.

Les infrastructures remises à l’ICCN au bénéfice du parc des mangroves sont constituées, notamment, d’un bâtiment administratif, d’une station météorologique, de trois blocs de maisons de gardes du parc et d’un amigo servant de cachot pour des braconniers éventuels.

Ces infrastructures devront renforcer les capacités de l’ICCN sur le terrain, espère-t-on au PNUD.

Quatre autres sites ciblés par ce projet sont, les parcs nationaux de l’Upemba et Kundelungu dans le Katanga, les domaines de chasse de Bili Uele en province Orientale et de Swakibula dans le Bandundu.

Selon l’administrateur délégué général de l’ICCN, outre le parc marin des mangroves, ces quatre sites protégés n’ont jamais bénéficié d’un quelconque financement depuis leur création.

Le seul parc marin de la RDC à former un écosystème aquatique rare, dominé par les palétuviers, le  parc marin des mangroves, par exemple, n’a jamais été appuyé par des partenaires depuis sa création en 1992.

Dans ce parc, on y trouve des espèces phares comme le lamantin et la tortue marine. Espèces animales menacées par la pollution, la dégradation de leur habitat et la pêche illicite.