RDC: un potentiel touristique inexploité


Les gorilles des Virunga rapporteraient plus vivants que morts

La République démocratique du Congo abrite plus d’espèces d’animaux que n’importe quel autre pays d’Afrique. Une réorganisation complète du secteur touristique en ferait une source de richesse plus importante que l’extraction de minerais. Mais les efforts à fournir paraissent immenses car la guerre civile et le braconnage ont ravagé toutes les réserves du pays.

Les experts environnementaux mentionnent trois mécanismes pour relancer ou promouvoir le tourisme en RDC :

  • Mettre un terme à l’insécurité résiduelle en dotant les gardes-chasse de l’Institut congolais de Conservation de la Nature (ICCN) d’armes et de munitions pour faire face aux braconniers,
  • Faire un état des lieux précis du potentiel touristique du pays,
  • Et réhabiliter toutes les infrastructures touristiques (hôtels et restaurants, mais aussi routes, avions et pistes d’atterrissage), et privatiser certains sites.

Sur le papier, les atouts de la nature congolaise sont nombreux. La faune compte 400 espèces de mammifères et 1000 espèces d’oiseaux qu’on ne trouve qu’en RDC, trois des quatre grands singes (le chimpanzé, le gorille et le bonobo), l’okapi et le paon du Congo. On recense aussi plus de 11000 espèces de plantes supérieures.

Le pays compte sept parcs nationaux – dont quatre inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO – des réserves de biosphères, un gigantesque fleuve, des lacs et des rivières.