En mission à Kisangani (Province Orientale), le Fonds mondial a appelé, mercredi 6 février, les partenaires du secteur de la santé à travailler en synergie. Il a lancé cet appel pour éviter les ruptures de stocks des médicaments de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme comme fut le cas en 2012.
Le Fonds mondial déplore le manque de communication entre les partenaires qui, selon lui, pose d’énormes difficultés dans la gestion de ses différents projets contre ces maladies, en Province Orientale.
De leur côté, les partenaires chargés d’exécuter ces différents projets reconnaissent l’impact positif enregistré à travers les appuis du Fonds mondial.
«Tous les cas de fièvres étaient bien gérés. On savait différencier le paludisme à une autre infection qui cause la fièvre», a témoigné le médecin chef de service du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), docteur Antoine Bene Amissa.
Le Fonds mondial pour la santé subventionne l’exécution du projet de lutte contre le paludisme dans 59 zones de santé sur les 83 que compte de la Province Orientale.
Cette structure fournit également des médicaments contre le paludisme dans toutes les zones de santé et elle apporte des antirétroviraux dans 23 zones de santé de la Province Orientale.
