Les minerais de la République démocratique du Congo (RDC), principalement l’or et le coltan, doivent être certifiés avant d’être vendus, ont décidé les membres de la Conférence internationale sur la région de Grands Lacs (CIRGL) au cours d’un atelier organisé mardi 6 novembre à Lubumbashi. Ils ont expliqué que certains minerais du Congo étaient utilisés actuellement pour financer des groupes armés qui déstabilisent la région.
« Les acheteurs, principalement les Américains et les Européens ont refusé d’acheter le minerais qui proviennent de cette région si les vendeurs ne précisent pas leur origine et s’ils ne parviennent pas à prouver que ces minerais ne proviennent pas des sites miniers contrôlées par les groupes armés », a déclaré Eddy Mbona, expert régional en ressources naturelles pour le compte de la CIRGL.
Il a ajouté qu’actuellement la RDC octroie déjà des certificats de ses minerais. Mais, selon lui, il faut un processus qui passe par l’inspection des sites miniers pour voir s’ils ne sont pas sous contrôlés des groupes armés et contrôler la traçabilité de ces minerais du puits jusqu’à leur exportation.