Le gouverneur intérimaire de Kasaï-Occidental, Mwamba Kantu Kanjila, a lui-même dénoncé, mercredi 12 septembre, la multiplication des barrières policières sur les axes Kananga-Tshikapa-Kamako et Kananga-Dibelenge.
Plus de 120 barrières routières entre Kananga et Tshikapa Kamako et plus de 40 autres entre Kananga et Dimbelenge sont érigées par les services de la Police nationale congolaise (PNC), a-t-il précisé sans en indiquer des mesures correctives.
Cette situation empêche les transporteurs à vélo, appelés «Bayanda» de ravitailler la ville de Kananga en produits vivriers. Les policiers les tracassent les obligeant de payer à chaque passage «le droit de barrière», qui varie entre 500 et 2 000 francs congolais (plus de 2 USD).
Le nombre élevé des barrières sur la route de Dimbelenge risque d’accroitre la pauvreté de la population locale, déjà confrontée au délabrement des routes de desserte agricole, a estimé pour sa part un député de ce territoire, Christian Badibangi.