Mois de la femme: les vrais problèmes n’ont pas été pris en compte, selon une structure de l’opposition

Après 52 ans de notre indépendance, les conditions des femmes rurales n’ont toujours pas changé. Celles qui veulent s’affranchir de certaines lourdeurs traditionnelles ne rencontrent pas en face d’elles un environnement adéquat d’émancipation. C’est le tableau dressé samedi 31 mars par la Dynamique des femmes acquises au changement à l’occasion de la cérémonie de clôture du mois de la femme organisée au siège de l’UDPS à Kinshasa.

Réunies en présence d’Etienne Tshisekedi, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et de son épouse, ces femmes de l’opposition accusent les autorités congolaises d’avoir vendu des pagnes très chers pour se faire de l’argent alors que les vrais problèmes n’ont pas été pris en compte.

« Celles qui sont affranchies continuent à réclamer haut et fort la parité. Au-delà de ces pesanteurs, toutes ces femmes ont en commun l’amour maternel et veulent voir leurs progénitures évoluées dans un Congo meilleur que celui d’aujourd’hui », a affirmé Denise Lupetu.