Depuis l’incendie qui a détruit le siège de son institution, le président du tribunal de paix de Likasi se plaint de n’avoir aucun lieu pour travailler avec son équipe. Il travaille à domicile pendant que ses magistrats se débrouillent comme ils le peuvent. Les greffiers, pour leur part, occupent le couloir du tribunal de grande instance de la même ville.
« Quand il y a audience, je passe. Nous les organisons les lundis et les samedis dans la salle d’audience du tribunal de grande instance. Je n’ai pas de bureau, pas de table, pas de chaises. Mes ouvrages, mon ordinateur, tout a été brûlé », s’est plaint Albert Omari.
Le siège du tribunal de paix de Likasi avait brûlé en octobre 2010 lors d’une manifestation d’élèves, qui protestaient après un accident de circulation qui avait failli coûter la vie à un de leur condisciple. Depuis, toutes les promesses faites par les autorités provinciales sont restées lettre morte, regrette le président de cette instance judiciaire.
