Les préalables de l'opposition pour participer aux élections

Quelques membres de l’opposition Congolaise dans la salle Fatima le 24/8/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

L’opposition politique congolaise a suspendu depuis la semaine dernière sa participation aux élections provinciales, municipales et locales. Elle conditionne son retour dans ce processus notamment à la révision du calendrier électoral, le décaissement des fonds nécessaires pour organiser les élections et exige une enquête internationale et indépendante sur l’affaire de la fosse commune de Maluku.

Du côté de la majorité présidentielle, le Congrès National Congolais qualifie ce comportement de gravissime, d’anticonstitutionnel et d’anti-démocratique étant donné que le calendrier électoral est une prérogative exclusive de la Ceni.

 

-          Comment commentez-vous cette actualité?

 

Invité: Professeur Auguste Mampuya, professeur de droit et acteur politique.

 

Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.

 

Thème du Mardi 28 Avril

Toutes les dépenses autres que celles liées aux rémunérations et fonctionnement des cabinets des membres du gouvernement devront être soumises à l’appréciation et obtenir préalablement l’aval du premier ministre avant d’être exécutées. Cette décision du Premier ministre est contenue dans sa lettre du 20 Avril 2015 adressée aux membres du gouvernement.

Pour Augustin Matata Mponyo, cette mesure vise la réduction des dépenses pour faciliter ainsi la mobilisation de moyens nécessaires afin de faire face aux impératifs de mise en place et d’installation de nouvelles structures et entités ainsi qu’aux échéances politiques à venir.

Certains observateurs estiment que cette décision permettra effectivement au gouvernement de financer la mise en place de ces entités ainsi que les élections. D’autres par contre préconisent outre ces mesures, la bonne canalisation des différentes  recettes et redevances dues au trésor public.

 

-          Comment commentez-vous cette actualité?