Problématique des poursuites judiciaires contre les chefs d’Etat devant la CPI

Des ONG ont demandé au gouvernement congolais d’arrêter et de livrer à la CPI le président soudanais, Omar el-Béchir, qui a participé au sommet du Comesa à Kinshasa.

Elles ont menacé d’accuser la RDC devant l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome pour refus de coopérer si les dirigeants congolais s’opposaient à leur demande.

En réaction,  le porte-parole du gouvernement congolais,  Lambert Mende précise que c’est le Comesa qui a invité à Kinshasa le président soudanais et non le gouvernement Congolais.  Il ajoute que la RDC a des obligations qu’elle doit respecter, notamment dans le cadre de l’Union africaine.

Omar El-Béchir est visé par deux mandats d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour.

Cette polémique fait ressurgir le débat sur la comparution de chefs d’Etat en exercice devant la CPI. L’Union africaine y est opposée.

  • Comment analyser cette situation ?

Invités:

  • Professeur Tshibangu Kalala, Président du parti politique” Notre beau pays”, parti de la majorité présidentielle. Il est professeur de droit international à l’Université de Kinshasa.
  • Professeur Jacques Djoly, Sénateur de l’opposition et cadre du Parti politique MLC. Il est professeur de droit constitutionnel à l’Université de Kinshasa.
  • Me Georges Kapiamba, président de l’Ong Association Congolaise pour l’Accès à la Justice ( ACAJ)

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