Deux communautés du Sud-Ubangi en Province de l’Equateur, les Ngbaka et les Ngbandi, sont en conflit foncier depuis plusieurs mois, causant la mort de plus de vingt personnes en quelques semaines.
Au terme d’une mission parlementaire effectuée samedi 4 janvier 2014 dans cette région, un groupe de députés nationaux a proposé la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre les deux groupes ethniques.
Nicolas Akpanza, chef de cette délégation parlementaire, a également souhaité que le gouvernement organise des campagnes de mobilisation et de dissuasion en faveur de habitants du Sud-Ubangi afin de les amener à comprendre le rôle de l’Etat dans la gestion des conflits.
Dans le lot de recommandations, Nicolas Akpanza, demande au gouvernement de réfléchir sur les tracés en matériaux durables, des signes de séparation officielle entre les groupements. Il veut par ailleurs que l’exécutif tente de cimenter l’unité entre les tribus par des organisations culturelles.
Les deux communautés (Ngbandi et Ngbaka) avaient déjà souhaité que les autorités précisent le tracé des limites des terres disputées, conformément aux cartes coloniales. Seul problème qui divise ces groupements est que ces cartes ne sont trouvables ni à Mbandaka, chef-lieu de la province, ni à l’Institut géographique du Congo (IGC), à Kinshasa
- Quelle analyse faire de cette situation et que faire pour prévenir les conflits interethniques en RDC ?
Invités:
- Séraphin Mulimilwa, conseiller chargé de la décentralisation au ministère de l’intérieur du gouvernement central.
- Honorable Nicolas Akpanza, député national du MLC. Il est président de la sous-commission culture et art, jeunesse, sport et loisirs de l’assemblée nationale.
- Maitre Gilbert Kyatsinge, avocat et expert en décentralisation.
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