L’Impôt forfaitaire sur le bénéfice continue à défrayer la chronique à Kinshasa, plus de deux semaines après l’expiration de l’échéance donnée par la Direction générale des impôts (DGI) aux micro-entreprises.
Cet impôt exige aux petits entrepreneurs, quelle que soit sa forme juridique sur l’ensemble de la RDC, de payer 50 000 francs congolais par an ((54.3 dollars américains).
Les petits commerçants contestent toujours le paiement de cet impôt annuel. Ils affirment ne pas être en mesure de supporter cette nouvelle imposition du gouvernement central alors que l’exécutif provincial de Kinshasa et de certaines provinces, sont d’avis que cet impôt ne devrait être payé que par une certaine catégorie des commerçants.
A en croire Thérèse Olenga, porte parole du gouvernement provincial de Kinshasa, le gouverneur de la ville ne s’oppose pas à cet impôt comme le disait une rumeur qui a circulait cette semaine. Il plaide plutôt, selon elle, pour que les petits commerçants dont les vendeurs ambulants et mamans vendeuses soient exemptées de cette obligation, compte tenu de la petitesse de leur revenu.
«Ce que le gouverneur a fait c’est plaider pour ces mamans. Il a dit à la DGI de revoir son imposition», a affirmé Thérèse Olenga vendredi 9 août à Radio Okapi.
Le ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi, a pour sa part souligné que personne ne pouvait s’opposer à cette ordonnance loi, qui a été ratifiée par le Parlement. Selon lui, cet impôt forfaitaire sur le bénéfice de 50 000 francs est à payer l’an. Ce qui implique une contribution de près de 160 francs par jour pour les micro-entreprises, mais à payer d’un seul coup.
- Quelle lecture faites-vous de cette polémique ?
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Invites:
- Vincent Kabua Kanyampa, directeur général adjoint à la direction générale des impôts, DGI.
- Guy- André Tshimanga, président du syndicat Rassemblement national pour l’épanouissement des entreprises congolaises, RANECO en sigle.
- Michel Nsomwe, analyste économiste.
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