Le professeur Evariste Boshab, enseignant et chef de département du droit public interne à l’Université de Kinshasa, et président honoraire de l’Assemblée nationale congolaise a présenté le 14 juin 2013 son ouvrage intitulé « Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la nation. »
Dans cet ouvrage l’auteur pose la problématique de la coexistence dans une même constitution des dispositions constitutionnelles intangibles, c’est-a-dire celles qui ne sont susceptibles d’être modifiées et celles qui peuvent l’être. Cet ouvrage est aussi un outil critique des théories sur le pouvoir constituant et le pouvoir de révision, mais aussi un instrument prospectif, eu égard à la rétivité ou entêtement des dirigeants africains difficilement conciliables avec l`impératif de la primauté du droit et de démocratie. Selon l’auteur « Ce livre montre également les effets pervers d’une démocratie sur injonction et les difficultés d’enracinement du constitutionalisme africain tant que le juge de la constitution ne s`émancipe pas de la tutelle gouvernementale ».
- Comment analyser la problématique posée dans cet ouvrage ?
Invités :
- Bob Kabamba, Professeur à l’Université de Liège en Belgique. Il est coordonnateur de la Cellule d’appui politologique en Afrique centrale
- Tshibangu Kalala, Professeur de droit public à l’Université de Kinshasa. Il est président du parti politique Notre beau pays, un parti proche de la majorité présidentielle.
- Matthieu Kalele, Professeur de sociologie à l’Université de Kinshasa. Il est président du parti politique Front pour un nouveau type de congolais (Fntc), parti politique de l’opposition
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