Etats généraux des voies navigables en RDC

Ouvert lundi 27 août dernier à Kinshasa, les travaux des états généraux des voies navigables de la RDC, se sont clôturés mercredi 29 août dernier.

Selon  le ministre des Transports et voies de communications, Justin Kalumba Mwana Ngongo, l`objectif visé par ces assises était de trouver des solutions aux problèmes que posent le transport fluvial et lacustre en RDC.

Il s`agit, selon le ministre,  de l’amélioration de l’interconnexion des transports fluvial et lacustre en vue de soutenir l’intégration de l’économie nationale,  de rendre les voies  d’eau navigables et accessibles. Il a affirmé que le voyage sur le fleuve Congo, les rivières et les  lacs doit cesser d’être une angoisse.

Parmi les recommandations de ces états généraux figurent notamment l’application stricte des directives en matière de construction des  infrastructures portuaires et l’actualisation des guides sur les voies navigables et non navigable, la question de l’observance des respects des normes technique dans la construction des bateaux et des baleinières, la place de la formation du personnel navigant, la protection de l’environnement et la sécurité des voyageurs et de leurs biens.

Il a souhaité que les participants lui proposent à l’issue des travaux des solutions concrètes pour l’exploitation durables des voies navigables.

Le ministre Kalumba a affirmé que, près de 50 % de cas d’accidents de naufrages, soit cent cinquante-trois, enregistrés sur le fleuve et les rivières de la RDC,  sont imputés aux unités flottantes,  dont la plupart sont des baleinières non identifiées et construites dans l’irrespect des normes universelles.

Ces accidents ont causés entre 2008 et 2011, la mort de quatre mille sept cent soixante-dix (4770) personnes, une moyenne mensuelle de cent morts.

Le ministre congolais des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba, qui a annoncé ces chiffres, contenus dans un rapport de la Commission internationale du bassin du Congo et Oubangui (CICOS), s’expliquent notamment par l’absence de balisage des voies navigables congolaises. Sur les 15 000 kilomètres des voies navigables congolaises, 9 000 ne sont pas balisés.

Parmi les autres maux qui gangrènent le secteur de la navigation congolaise, Justin Kalumba a cité la prolifération des ports privés non viables ainsi que les tracasseries administratives et policières, ajoutant que les nombreuses taxes imposées aux armateurs ne facilitent pas des nouveaux investissements dans ce secteur.

  • Comment analyser les recommandations de ces états généraux des voies navigables?
  • Quel pourrait être leur impact sur les transports fluvial et lacustre en RDC?

Invités:

  • Ngomper Ilunga, Directeur général de la Régie de voies fluviales (Rvf).
  • Georges Kombo Tonga Booke, Secrétaire général honoraire de l’Untza et opérateur économique.
  • Al Kitenge, Analyste politique.

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