Le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda met en garde les fauteurs des troubles avant et après les élections du 28 novembre 2011. Il rappelle que les autorités judiciaires congolaises sont censées sanctionner tout celui qui va troubler le processus électoral.
Le président de la CENI se dit déterminé à combattre les violences pendant la campagne électorale. Des violences dont il a été lui-même victime récemment en Afrique du Sud, a-t-il indiqué au cours d’une conférence de presse le week-end dernier à Kinshasa.
De son côté, la classe politique congolaise a réagi à cette invitation que la Ceni a lancée à la CPI. Pour le professeur Emile Bongeli, secrétaire national chargé de la communication au sein du PPRD, l’arrivée de la CPI est une très bonne chose car il y a des responsables qui incitent à la violence et que la présence de la CPI s’impose en RDC pendant cette période électorale.
Du côté de l’UDPS, le secrétaire général de ce parti, Jacquemin Shabani estime que c’est aussi une bonne chose de voir la CPI venir rapidement enquêter sur les violences dont l’UDPS se dit victime.
- Comment analyser cette démarche de la Ceni ?
Invités:
- Me Guy Mushata, Chargé du programme « Impunité » au centre international pour la Justice transitionnelle.
- Joseph Kongolo, Analyste politique.
- Abbé Richard Mugaruka, Analyste et professeur à l’Université catholique au Congo.
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